Dès la toute première scènes, on se rend compte que Mark Zuckerberg n'est pas qu'un simple jeune homme. Étudiant de premier cycle en informatique à la prestigieuse université Harvard, ce jeune loup démontre des capacités intellectuelle sortant de l'ordinaire. Suivant sa récente rupture avec sa copine, Zuckerberg rentre chez lui et commence à écrire des âneries au sujet de cette dernière sur son blogue. En plus des insultes livrer à son ex, le jeune informaticiens crée en un tour de main un site destiné à comparer les plus belles filles du campus et ainsi les classées. Suite à sa nouvelle création, Zuckerberg devient ce qu'il a toujours voulu être: populaire.
Adoptant une cinématographie similaire à celle dans ses films les plus sombres tel que Fight Club et Se7en, Fincher renoue avec Jeff Cronenweth son directeur photo habituel. Tourné avec les mêmes caméras haute définition "Red One" utilisées (et empruntées) par Steven Soderbergh pour son épique et sous-estimé film Che, rend les images d'une clarté et d'une texture incomparable. Ce film au "look" moderne est accompagné d'une bande-sonore électronique composé par le chanteur de "Nine Inch Nails" Trent Rezor ainsi que Atticus Ross, qui est tout aussi audacieuse que surprenante. Cette dernière réussi à maintenir un rythme énergique constant tout au long du film.
Pour la scène du rendez-vous avec sa copine au tout début du film, il est dit que les dialogues remplirent plus de 8 pages de scénario, le tout découpé en 99 plans de caméra. Le rythme effréné de cet échange donne non seulement un avant-goût du talent exceptionnel des jeunes acteurs de ce film, mais également de la justesse des dialogues du scénariste aux origines théâtrales Aaron Sorkin, créateur de la série télé The West Wing. Présenté comme un fourbe tout au long du film, le personnage de Zuckerberg est interprété par Jesse Eisenberg qui livre l'une des meilleurs performances de l'année. Les autre membres de la distribution dont Andrew Garfield dans le rôle d'Eduardo Saverin, le seul et unique ami de Zuckerberg, ainsi que le suprenant Justin Timberlake en fondateur de Napster viennent compléter ce triangle de tromperies et d'hypocrisies. Leurs performances sont d'un naturel remarquable et méritent d'être soulignées.
En premier lieu un choix bizarre comme sujet d'un film de Fincher, le développement du phénomène Facebook est aussitôt transformer en un film générationnel comme le fût des films tel que Easy Rider ou encore Rebel Without a Cause à leurs époques respectives. On peut comparer The Social Network à l'excellent Fight Club du même réalisateur qui raconte l'histoire d'un homme socialement invisible prêt à tout pour changer de statue social jusqu'à devenir maître d'une organisation aux proportions énormes comme Edward Norton et ses "Space Monkeys". Laissant de côté toutes traces de technologies super et de bla-bla juridique ennuyant de côté, The Social Network met plutôt l'emphase sur les relations humaines et leurs ambitions parfoit un peu trop démesurés qui amène souvent certains remords de conscience.
Note: *****
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